N'a, jamais, sous les cieux ni sa voûte
céleste,
Accordée dans la nuit les cœurs ou les regards
Comme,
pour trois fois rien à jamais l'on s'égare !
La nuit se
fait discrète au tableau des échanges
Comme change de Toi le
jour où l'étang fume
Avec ses vi/olons qu'étrangement
parfume
Un feu de cheminée où se brûlent des anges !
Il
n'est pas de beauté que la beauté éveille
Et du corps de la
femme ou de ses piètres lieux
L'homme pose une main dont la main
n'a plus d'yeux
Et l'on cherche partout les choses qui nous
veillent !
Lorsque sur l'horizon le ciel pose son
âge
Avec ses soubresauts, ses ruines et ses pleurs
C'est tout
le monde entier qui est le paysage
Et dans la nuit glacée l'homme
n'est plus qu'un leurre !
C'est ainsi, c'est ainsi taire
ses amours folles
Comme balbuti/ées les choses qui
affolent
Comme, avec un regard l'on n'entend plus la voix
D'un
vieux « je t'aime » écrit au gré d'un : « Tu
me vois ? »
Non ! J'ai fermé les yeux et
brûlé ma tendresse
Et ma pauvre agonie pose des fleurs
séchées
Sur des brins de ruisseaux écoulés de détresse
Où
parmi tous les temps, je t'ai toujours cherchée !
Alain
Girard
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Commentaires
Merci Piédra et surtout content que tu puisses constater que mon blog t'est ouvert..
Je ne ferme pas les yeux...
Mes yeux sont éteints depuis longtemps.
Alain
Non, ne ferme pas les yeux, ne brûle pas ta tendresse...
Une plume désabusée, mais si belle...
merci sylvie27. bonne journée!
Bienvenue sur le blog.
merci elena13. Bon dimanche!
Bienvenue sur Vefblog !!!