posté le 21-02-2016 à 16:37:06
Au Vagabond, Mon Ami.
Au
Vagabond, Mon Ami.
Extrait
de :
« J'écris Tes Cris »
Il
pleut là, quelquefois quand les maisons sont closes
Et s’en va
sous la pluie une silhouette au vent ;
Il pleut, et c’est
ainsi que partout se déposent
Les larmes de la vie que l’on
retient souvent.
Il pleut, mais rien n’arrête l’ombre que
dessine
La lumière du soir aspirée par les heures ;
Il
pleut le long des murs, l’eau ruisselle à leurs cimes
Mais rien
n’atténuera ni la pluie, ni les pleurs.
Il
pleut et la nuit noire estompe la silhouette
Que fouettait, tout à
l’heure, un vent de l’infini ;
Il pleut et tout s’en va
lorsque l’aube s’apprête
A jeter quelque éclat au plus noir
de la nuit.
Il
pleut là, quelquefois, sur le volet qu’on ouvre,
Peu importe la
nuit du vagabond blafard …
Il pleut et c’est ainsi qu’au
matin l’on découvre
Un homme fatigué couché sur le trottoir.
Alain
Girard
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Commentaires
Bonsoir Alain ,
Je connais bien ce problème , vu que depuis un peu plus d'un mois , je suis bénévole aux restos du Coeur , je te souhaite une excellente soirée , amicalement
Ce n'est même plus un sujet...
C'est la Grande imposture de la France
assise sur les Êtres que la Rue a accueilli
puisque les mains tendues sont dans les poches des "gens biens"!
Oui, nous vivons dans une société d'apathie citoyenne...Merci pour ce poème qui donne à réfléchir sur un douloureux sujet.