Quand le soleil s'en va couchant
Un
vent léger couche les joncs
Sur la rive des jours trop
longs
C'est comme un désert incendié
Cette plage nue sans
faux pas
Que la solitude a dédié
Sur l'horizon de son
miroir
Où j'ai peins à n'en plus rien croire
Et ce qui fut et
qui n'est pas !
Le sable, en des parfums
étranges,
Égraine le rire des anges
Juste à côté d'avoir
pour vie
L'écueil et le beau de l'amour
Ces choses qui me font
envie
Quand le soleil s'en va couchant
Sur la plage où
j'entends le chant
De ta voix qui disait :
« toujours ! »
Loin, l'horizon violet se
glace
En des rosés... mais je suis lasse
Et dans le profond de
l'extrême
Où tout évoque encore en moi
Combien, combien,
combien « je t'aime ! »
En ces nuages
d'horizon
Et la pluie morte des saisons
Je me souviens de nos
émois !
Dans les violets qui touchent l'âme
Où je ne suis rien qu'une femme
Et
le cœur éclaté pourtant
J'écoute le vent sur les joncs
Mais
-ici-bas- s'enfuit le temps
Comme à mon tableau la tendresse
Aux
souvenirs de ma jeunesse
Ainsi tout est si long, si long !
Alain
Girard
Le 12 02 2016
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