Ne touchez pas Ces Mots, Merci!
Il n'y a plus rien !
Je
n'ai pas reconnu dans le soir balbutié
Ni le gré de ton pas, ni
ton cœur éphémère ;
Un arbre, sans le vent, fut
aujourd'hui sci/é
Sous l'éclat de ta vie, de tes gestes
amers !
Il n'y a plus rien
Plus, plus rien !
Ce
qui fut autrefois en d'étranges partages
Résonne dans le soir
comme un incognito
C'est ainsi que l'on ment lorsque l'on met en
gage
Et son cœur étouffé qui, toujours, dit :
« bientôt ! »
Il n'y a plus rien
Plus,
plus rien !
Je sais bien que mourir ouvre grand sa
fenêtre
Et que l'on n'entend pas les hommes éconduits
Comme
un petit baiser qui ne sut jamais naître
En l'hi/er d'autrefois
comme ainsi aujourd'hui :
Il n'y a plus rien
Plus,
plus rien !
La petite question qui réside, en son
lieu,
S'est perdue dans le noir de toutes mes blessures
Je suis
le vent d'un homme et dont pleurent les yeux
Depuis, depuis la vie
dont rien ne le rassure !
Il n'y a plus rien
Plus,
plus rien !
En l'extase, il est vrai, que tout est
imprudent,
Qu'aimer ne rime à rien si ce n'est la souffrance
Où
l'on est, quelques fois à côté, en dedans
De sa seconde vie, de
sa seconde errance :
Il n'y a plus rien
Plus, plus
rien !
Je résume ma nuit à ma propre demeure
Et
j'écoute le chant des Poètes que j'aime
Il me reste cela avant
que tout ne meurt
Des illusions perdues parmi tant de
blasphèmes
Il n'y a plus rien
Plus, plus rien !
Alain
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