posté le 06-03-2016 à 02:55:02
Sous les yeux d'une femme!
Sous les yeux d'un femme !
Lorsque
l'on vit encore et que l'on meurt aussi
L'on demande à quelqu'un
d'un regard affamé
Et s'il est quelque part et si l'on est
ici
Comment s'en va la vie de n'avoir su aimer !
L'on
demande pour rien s'il existe un parcours ,
La blessure du
temps que ne songea l'amour,
Comme interdit de soi la main qui
dirait : « Tu »
Comme sur les trottoirs ces Êtres
que l'on tue !
L'on demande – il est vrai – la
douceur et son âme
Ainsi même la pluie sous les yeux d'un
femme
Et lorsque à moitié nu de tendresse en beauté
L'on ne
reçoit plus rien d'aucune Liberté
Un rire vient – sans nom
– secouer le vulgaire
Où s'entrouvrent les vies de si profondes
guerres
Comme sur les beautés des parfums endormis
Des brumes
d'autrefois deviennent ennemies!
L'on demande du temps
à la mort éveillée
L'on quémande un soupir aux songes
sommeillé
Que toute chose prend pour un vieil éconduit
Lorsque
depuis l'hi/er trépasse l’aujourd’hui !
Les plus
grands vents ne sont qu'à l'Être sa demeure
Et des plus grands
sursauts, ignominie du monde...
On regarde le soir où bien des
choses meurent
Dans l'étrange succin de ce qui est
immonde !
Ainsi même chacun promène sur sa route
Et
toutes ses beautés comme ses profonds doutes...
Les choses –
ici-bas – vulgairement parlant
Évincent la biture où chacun
va, branlant !
Sa conjoncture
Son Écriture
La Mort
du Mot
Et de tous Maux !
Alain Girard
Le 6 03
2016
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