posté le 27-03-2016 à 01:19:53
Dans l'immense saison
dédié à Ma Chère Amie
Jacqueline Labeyrie
Dans l'immense saison
Si j'ai
perçu la vie de votre ombre étonnée
Lorsque vous ne fussiez que
l'abstrait de mon pas
Entre les petits jours et les nuits
entonnées
Parmi les soubresauts qui inventent des leurres
A
cet endroit prescrit qui ne connaît plus l'heure
Il est –
auprès de moi – ce qui ne sera pas!
Dans l'immense clarté
surgit une hécatombe
Un instant de survie que nul n'a jamais
su
Comme à l'endroit d'ouvrir, sur la route, sa tombe,
Comme à
l'endroit d'aimer l'on aime pour un rien
Avec – en exutoire –
ses gestes de vaurien
Qui inventaient l'amour que l'on n'a
aperçu!
Lors des petits lieux-dits les chemins
s'acheminent
L'on ne sait ni le soir, ni le matin blessé
La
main que l'on tendit explose sur des mines
Comme l'on se souvient
d'avoir – un jour – connu
Celle qui transparaît à demie,
toute nue
Dans l'immense saison où l'on murmure: «assez!»
Je
t'aime plus que tout mais il est sur ma vie
Des révoltes sans
lieu comme des exutoires
J'y cherche ma raison, j'y cherche mon
histoire
Et de l'oiseau blessé , la lumière du temps
Que
parfume les Mots en ses petits instants
Où l'on évoque en soi le
cri de ses envies!
Si j'ai perçu la vie par ton ombre
étonnée
Qu'un poète sans lieu ne quitta ton regard
C'est –
peut-être – qu'aussi je pleure où je suis né
Comme une perle
bleue dans le ciel de l'amour
Où s'évoque «jamais» comme l'on
croit «toujours»
Ce que l'on dit de soi même si l'on
s'égare!
Alain Girard
Le 27 03 2016
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