Tableau de Brigitte Fossey
avec laquelle j'ai eu la chance
de partager Son Art.
La vie a voulu qu'Elle nous quitte...
Mais je ne sais l'oublier...
Brigitte Fossey ici:
http://brigueffe.blog4ever.com/
Dans la maison du temps s'improvisent
les hommes !
Les fenêtres fermées cachent bien des
mystères
Ainsi même le sang qui coule sur la Terre
Et nul ne
sait vraiment, vraiment où nous en sommes !
C'est
pourtant le printemps qui s'en vient dessiner
Sur les fleurs du
soleil, si non la paix, la joie
Comme entendre, en la vie, le
douceur de la foi
Lorsque chaque regard est ainsi incliné!
Aux
brumes du matin planent des oiseaux roux
Sur les étangs en or que
le soleil soulève
De sa tendre beauté, de ce qui nous élève
Et
l'amour se fait roi, plus ou moins, peu ou prou!
On imagine au
loin la silhouette de l'âge
En son frêle horizon qui nous offrit
l'amour
En un vieil autrefois qui restera toujours:
«Tu es ma
Poésie» «Tu ne fus de passage!»
Dans la maison du temps,
le temps va son chemin;
Il décline des lieux exaspérés de
tout!
Le temps ferme les yeux tant il n'a plus de main,
Le
temps forge sa vie mais il est n'importe où!
Et l'on regarde
un jour, que le temps n'a compté,
Lorsque avec, en sanglots, l'on
eut été quelqu'un,
Combien il ne sait plus Pierrot de
l'Arlequin,
Combien le temps oublie ce que l'on a été!
Le
printemps va son jour et des oiseaux s'envolent!
L'horizon se fait
vieux aux pointes de tes seins
Mais j'aime – Mon Amour –
lorsque l'on batifole
Et que le temps s'enfuit et qu'il n'est
qu'un dessin!
Dans la maison du temps l'on vieillit, l'on
n'est plus;
Dans la maison du temps on invente des gestes!
Qui
saura – quelque part – si quelque chose en reste
Après la
négation, après... tout ce qu'il plut?
Alain Girard
Le29
03 2016
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de : Sarah et Lucie Girard