Sur la gamme du vent.
Et je serai le mort et je serai
l'oubli
Sur les choses du temps que le temps passager
N'évoque
ni ne dit au piètre de tout lit ;
Je serai ta blessure et
ton ombre priée
Par mon ombre à jamais celle d'un encrier
Et
la plume d'un rien qui se sent trop âgée !
Et l'aube
pleure ainsi des femmes que l'on aime
A la route imprévue qui
pensa ses détours
On recherche la vie par un petit poème
On y
trouve souvent qu'un Cupidon défait
L'horizon de ses lieux tel un
vieil imparfait
Qui ne résonne plus des douceurs de
l'amour !
Ainsi l'on est le mort présumé qui
s'approche
Et puis qui vous fait fuir et se couche en vos
plaies
De la plaie de chacun la blanche est une croche
Et de la
croche naît un soupir négocié
Sur la gamme du vent comme un
arbre sci/é
Sur les jours d'autrefois de leurs beautés, le
laid !
Dans les douves en feu un chevalier passa,
Un
troubadour chantait la villanelle et puis
La Femme se couchait et
l'on ne sut pas sa
Petite déraison au miroir de son âme
A
peine retenu ce qu'elle crut un drame
Et qui tomba, du ciel, au
plus profond d'un puis !
Je ne suis pas le mort et ni sa
pauvre étreinte
En des lieux insurgés où vous pensez encor
Même
vos horizons adossés à vos plaintes
Même vos insomnies comme
les miennes blêmes
Quand l'amour n'est jamais qu'un médiocre
poème
Et qu'il n'entendit pas s’esclaffer... votre corps !
Alain Girard
Le 11.04.2016
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LUCIE GIRARD