Live:
Il n'y a plus
rien
Puis Il n'y a plus rien, les hommes se sont tus
Parmi
Tous les grands soirs des choses que l'on tue
Sur les routes du
monde entre deux apostrophes
Ainsi même la vie, ainsi même ses
strophes!
Ainsi le grand parcours aux petites fenêtres
Dont
on est le faux pas, dont on ne sut pas naître
Et lorsque un
oiseau bleu à demi nu, blessé
Tombe depuis le ciel, nul ne sait
dire : Assez!
Car il n'y a plus rien, car il n'est plus, plus
rien
Lorsque un gosse des rues,en vos yeux, est vaurien
C'est
comme à conjuguer la mort avec la vie
C'est comme à conjurer
d'un blasphème l'envie!
La nuit va sa demeure à des choses
sans lien
Lorsque l'amour me dit: non, Il n'y a plus rien
Et
parmi les trottoirs, sur des cartons étranges,
Sont couchés - ça
et là - des hommes sans les anges!
Quand Il n'y a plus rien
que l'amour d'exister
Quand Il n'y a plus rien et que la
Liberté
S'est brûlée aux grands vents de tous les
stratagèmes
Quand Il n'y a plus rien ni le moindre: je t'aime
On
entend, dans la nuit, s'évoquer bien des pleurs
Et des rosées de
vies sur la tombe des fleurs...
Car Il n'y a plus rien, mais
vraiment plus plus rien
Si ce n'est - dans le soir - le hurlement
d'un chien!
Hommage à Léo Ferré
Alain Girard
en
hommage à Léo Ferré
bien humblement
Référence à: Il n'y a
plus rien
de Monsieur: Léo Ferré
voilà, je feme mon blog sur ce texte!
merci à Ceux et Celles qui ont commenté
mes petits post!
Alain Girard
Commentaires
J'espère que tu ne fermeras pas ton blog tel qu'annoncé car j'aimais bien venir te visiter de façon régulière. Je vais te laisser un beau bonjour en passant de toute façon. Bonne journée demain en espérant te lire à nouveau...
musicalementd
Bonjour Alain.
Sublime plaidoyer pour un peu plus d'humanité dans ce monde d'une dureté incroyable.
Belle journée dominicale.