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© Copyright 2002 ~ 2016 Tous droits réservés par Alain Girard
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Il n'y a plus
rien
Puis Il n'y a plus rien, les hommes se sont tus
Parmi
Tous les grands soirs des choses que l'on tue
Sur les routes du
monde entre deux apostrophes
Ainsi même la vie, ainsi même ses
strophes!
Ainsi le grand parcours aux petites fenêtres
Dont
on est le faux pas, dont on ne sut pas naître
Et lorsque un
oiseau bleu à demi nu, blessé
Tombe depuis le ciel, nul ne sait
dire : Assez!
Car il n'y a plus rien, car il n'est plus, plus
rien
Lorsque un gosse des rues,en vos yeux, est vaurien
C'est
comme à conjuguer la mort avec la vie
C'est comme à conjurer
d'un blasphème l'envie!
La nuit va sa demeure à des choses
sans lien
Lorsque l'amour me dit: non, Il n'y a plus rien
Et
parmi les trottoirs, sur des cartons étranges,
Sont couchés - ça
et là - des hommes sans les anges!
Quand Il n'y a plus rien
que l'amour d'exister
Quand Il n'y a plus rien et que la
Liberté
S'est brûlée aux grands vents de tous les
stratagèmes
Quand Il n'y a plus rien ni le moindre: je t'aime
On
entend, dans la nuit, s'évoquer bien des pleurs
Et des rosées de
vies sur la tombe des fleurs...
Car Il n'y a plus rien, mais
vraiment plus plus rien
Si ce n'est - dans le soir - le hurlement
d'un chien!
Hommage à Léo Ferré
Alain Girard
en
hommage à Léo Ferré
bien humblement
Référence à: Il n'y a
plus rien
de Monsieur: Léo Ferré
voilà, je feme mon blog sur ce texte!
merci à Ceux et Celles qui ont commenté
mes petits post!
Alain Girard
1. sambapati le 13-04-2016 à 13:19:11 (site)
Un beau bonjour en passant. Merci de tes partages plus qu'intéressants. Bonne fin de journée.
musicalementd
voir le blog que j'ai créé pour Lui:
mais dont j'ai perdu l'adresse-web
1. Etoile0003 le 11-04-2016 à 23:20:14 (site)
Je l'adore aussi .
2. alain77650 le 12-04-2016 à 00:23:44 (site)
Jean Ferrat, fut Mon Camarade...
Je l'ai rencontré, j'avais 16 ans...
Et c'est pourquoi, aujourd'hui, j'aime
tant: Isabelle Aubret lorsqu'elle chante:
Sa Montagne!
Merci d'être venu l'écouter!
Alain Girard
Sur la gamme du vent.
Et je serai le mort et je serai
l'oubli
Sur les choses du temps que le temps passager
N'évoque
ni ne dit au piètre de tout lit ;
Je serai ta blessure et
ton ombre priée
Par mon ombre à jamais celle d'un encrier
Et
la plume d'un rien qui se sent trop âgée !
Et l'aube
pleure ainsi des femmes que l'on aime
A la route imprévue qui
pensa ses détours
On recherche la vie par un petit poème
On y
trouve souvent qu'un Cupidon défait
L'horizon de ses lieux tel un
vieil imparfait
Qui ne résonne plus des douceurs de
l'amour !
Ainsi l'on est le mort présumé qui
s'approche
Et puis qui vous fait fuir et se couche en vos
plaies
De la plaie de chacun la blanche est une croche
Et de la
croche naît un soupir négocié
Sur la gamme du vent comme un
arbre sci/é
Sur les jours d'autrefois de leurs beautés, le
laid !
Dans les douves en feu un chevalier passa,
Un
troubadour chantait la villanelle et puis
La Femme se couchait et
l'on ne sut pas sa
Petite déraison au miroir de son âme
A
peine retenu ce qu'elle crut un drame
Et qui tomba, du ciel, au
plus profond d'un puis !
Je ne suis pas le mort et ni sa
pauvre étreinte
En des lieux insurgés où vous pensez encor
Même
vos horizons adossés à vos plaintes
Même vos insomnies comme
les miennes blêmes
Quand l'amour n'est jamais qu'un médiocre
poème
Et qu'il n'entendit pas s’esclaffer... votre corps !
Alain Girard
Le 11.04.2016
Copyright.
Tous Droits Réservés
Dépôt SACEM au nom de : SARAH et
LUCIE GIRARD
1. bouloute le 11-04-2016 à 20:39:00 (site)
quel bonheur d'écouter Ferrat, je pense moi, qu'ils en seront..... je garde confiance en l'humain!
Merci pour le partage et bonne soirée
2. alain77650 le 11-04-2016 à 22:07:30 (site)
La jeunesse d'aujourd'hui mène le combat qui fut le notre hier... je suis près d'Eux... avec Eux....
Luttez, Jeunes Gens, et tel que fut Victor Hugo: dépavez les rues de Paris car ce Paris n'est plus le vôtre...
Votre Paris, votre vie c'est ce que chante Jean Ferrat:
MA FRANCE!
Alain Girard
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